L’anesthésie intraosseuse en implantologie :
Alternative ou complément aux techniques traditionnelles ?

S. DIAZ #CDF MAG 1957 du 11 novembre 2021

 En matière d’endodontie, de dentisterie restauratrice, il est établi que l’anesthésie intra-osseuse occupe une place de choix. La solution étant délivrée à l’intérieur de l’os spongieux, cette technique qualifiée de centrifuge, permet une efficacité anesthésique maximale sur la pulpe tout en étant moins profonde sur les tissus mous. A l’inverse, les techniques d’infiltration, centripètes, induisent une anesthésie maximale des tissus mous et plus limitée sur l’os et la pulpe, expliquant ainsi les limites de ces techniques dans ces disciplines. En matière d'implantologie, l’anesthésie de l’os spongieux est impérative. Une anesthésie suffisante des tissus mous est également requise, dès lors qu’un volet muco-périosté doit être levé. Alors, quelle technique privilégier en implantologie ?

Comment réagir face à l’échec ?

Les trois piliers de la compétence clinique

S. DIAZ Le fil dentaire le 11 Janvier 2023

A l’École, à l’Université, on enseigne la valeur du succès. Il faut réussir ses examens, obtenir de bonnes notes, décrocher un diplôme puis pour certains, acquérir des titres. Le critère principal pour franchir ces étapes est principalement fondé sur la mesure et la validation des connaissances acquises.Il en découle naturellement que le désir de réussite et la peur de l’échec occupent une place majeure dans l’esprit les étudiants.

Cette peur se prolonge et se mute souvent dans la vie professionnelle en une peur de l’échec clinique. Les échecs rencontrés étant inévitables pour une certaine proportion et imprévisibles par essence, sont alors à l’origine d’un sentiment de malaise, voire de culpabilité.
Ce sentiment d’échec est renforcé par la nature de notre activité. Nous travaillons pour, ou plutôt sur, et même dans (!) des êtres humains qui attendent souvent de nous quelque chose d’infaillible, parce que nous sommes des Docteurs, c’est-à dire étymologiquement des sachants. Mais savoir n’est pas savoir-faire et encore moins synonyme de réussir à tous les coups.

Se former à l’anesthésie. Pourquoi ? Où ? Comment ?

Certains praticiens mettent en avant le fameux « je n’ai pas de problème ». Il est vrai que nous sommes du bon côté de la seringue, mais n’oublions pas que la douleur n’est ni visible ni mesurable. Les manifestations de nos patients constituent le seul indicateur disponible. Il faut pourtant faire avec, sachant que les variations nociceptives et émotionnelles sont immenses d’un patient à un autre. Nous pouvons tout de même reconnaître que la phrase « je n’ai rien senti! » constitue un indicateur fiable. La douleur est d’ailleurs depuis la nuit des temps de l’art dentaire, un critère majeur d’appréciation du patient....