3 clés pour le désactiver
Le processus complexe de la douleur se joue à 3 niveaux.
" Ce n’est pas possible que vous ayez mal avec ce que je vous ai injecté ! “
Parfois, il nous arrive de juger les réactions de nos patients démesurées, de montrer de l’agacement, de négocier avec leurs douleurs, voire carrément de les nier... Autant de réactions du soignant qui concourent à alimenter la peur, la douleur et la perte de confiance.
Puis c’est parfois le renoncement aux soins ou encore d’autres conséquences néfastes.
C’est oublier que la réponse du cerveau est toujours subjective.
Pour contrôler la douleur peropératoire, on ne peut se contenter d'injecter, d’injecter encore, et puis d ‘en rajouter si ça ne suffit pas...
Il faut en premier lieu se souvenir que le processus de la douleur est complexe. Il n'est pas seulement local, mais se joue en trois étapes :
1️⃣ La nociception périphérique, avec ses récepteurs spécifiques
2️⃣ La transmission, par les voies ascendantes, au système nerveux central qui procède à une analyse du signal
3️⃣ La réponse envoyée vers la zone du stimulus initial, que l’on peut considérer comme la sirène du système d’alarme physiologique, protecteur de l’organisme.
Comment désactiver le système d’alarme de la douleur ?
✅ Traiter en choisissant le geste clinique approprié, au bon moment avec la bonne maîtrise gestuelle.
Pour limiter la nociception.
✅ Mettre en œuvre une technique anesthésique indolore et efficace du premier coup.
Pour couper la transmission du signal issu des nocicepteurs, agissant ainsi sur les voies ascendantes de la douleur.
✅ Prendre soin
En alliant savoir-faire et savoir-être, renforçant ainsi la confiance du patient, pour agir sur les voies descendantes de la douleur.
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